Monticyclo en mode BRM 200
Le samedi 12 juin, le VC Montigny-le-Bretonneux (très gros club des Yvelines) organisait sa traditionnelle Monticyclo en mode COVID! Trois parcours proposés: 100, 150 et 200 (ce dernier aussi en mode BRM, pas de ravitaillement). J’avais donc choisi ce dernier (pré-inscription en ligne très efficace par ailleurs) et prenait donc le départ à 6h40 en solo. Le parcours se faisait cette année à l’envers, donc avec le célèbre Col du Manet (seul “col” répertorié en Ile-de-France par le club des 100 cols) et ses pentes à environ 0%! Plus sérieusement, départ par la Vallée de Chevreuse: 17 Tournants (en descente!), Vaux de Cernay, La Celle-les-Bordes (en bas), Clairefontaine, etc.
Après un départ tranquille, je suis repris à l’entrée des Vaux de Cernay par un duo (un triathlète machine à rouler) et un de ses copains. Le rythme est alors bien soutenu mais nous serons quand même repris vers le km 50 par un petit peloton qui roule groupé mais à un rythme soutenu jusqu’à Gallardon (km 70, ma moyenne est alors juste sous la barre des 30 km/h). Petite pose pour faire tamponner dans un café, puis je repars devant pour prévoir une pause technique à la sortie de la ville. Je ne reverrai jamais ce groupe.
Débutent alors quasiment 50 kms en solo d’abord jusqu’aux portes de Chartres avant de repartir vers Maintenon puis la vallée de l’Eure sur un parcours bien connu des habitués du BRM 200 de Longjumeau. Petit vent défavorable et en solo, la moyenne baisse naturellement. Un peu avant Chérisy, je suis repris par un trio emmené par une énorme machine à rouler, un jeune sur sa randonneuse, qui ne demandait aucun relais. D’ailleurs pendant les 20/30 kilomètres que nous ferons à quatre, je serais le seul à passer quelquefois devant mais avec pour conséquence de ralentir le rythme!
Après Anet (km 140) où nos deux compères s’arrêtent, je formerais donc un duo avec lui. Il assurera probablement les 3/4 des relais sur les 60 derniers kilomètres du parcours qui nous ramènent par Orgerus, Montfort-L’Amaury et Elancourt. La fin sera un peu difficile pour moi, mes bidons à sec sur les 40 derniers kilomètres mais mon camarade de route aura eu la gentillesse de m’attendre à chaque fois que je décrochais! Nous doublerons Philippe B. qui était soit parti très tôt sur le 200, ou devait être sur le 150 à moment où il allait s’arrêter ravitailler au bar! Au final, mes 20 kilomètres auront été couverts en à peine plus de 7h10 dont 5 minutes de pause maximum. La météo a finalement été assez clémente puisqu’il n’a pas fait aussi chaud que je le craignais au départ.
Belle réussite pour cette organisation malgré les difficultés avec 451 participants (dont une centaine sur le 200 kms).
Thibaud
Un commentaire
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Ça va pas mal pour toi ! S’engager sur un 200 km après ces longs mois de semi activités sportives cela relève de l’exploit.
Bravos !